Congrès des 30 ans
Publié le 11/12/2017
Le Congrès de la Fondation de l’Avenir organisé le 5 décembre 2017 pour ses 30 ans a réuni experts et partenaires, à l’Institut Mutualiste Montsouris. Dans le berceau qui l’a vu naître, avec le soutien du groupe Matmut et en partenariat avec l’Académie Nationale de Chirurgie, la Fondation a proposé une rétrospective jalonnée de grandes avancées médicales et ouvert les perspectives pour l’avenir.
Premier retour sur cette journée, épisode 1.
« La Fondation est née de l’union de la chirurgie et de la mutualité, rappelle Dominique Letourneau, président du directoire de la Fondation. Si elle garde cette marque originelle, elle s’est ouverte à toutes les disciplines médicales et à l’innovation dans les pratiques de soins. » Thierry Beaudet, président de la Fédération nationale de la Mutualité Française (FNMF), explique que les innovations soutenues par la Fondation sont portées par le réseau mutualiste vers les malades à travers ses 2 500 établissements. « Depuis 30 ans, la Fondation de l’Avenir a changé beaucoup de vies, celles des praticiens accompagnés dans leurs recherches et celles de milliers de patients », souligne le président de la FNMF.
« La Fondation de l’Avenir est le fruit de l’union de la Mutualité. Quand les mutuelles sont unies, elles font de belles choses. »
Daniel Havis, président du groupe Matmut, s’exprimant lors du Congrès de la Fondation.
En 2014, grâce au soutien de la Fondation, deux premières médicales ont été réalisées en France. Le Pr Jean-Marie Jouannic, chirurgien gynéco-obstétrique (Armand-Trousseau), a opéré avec succès un fœtus de cinq mois atteint de spina bifida dans le ventre de sa mère. La technique développée permet aux enfants ainsi opérés d’échapper à de graves séquelles neurologiques. Le Pr Philippe Menasché, chirurgien cardiovasculaire (Georges Pompidou), est l’auteur de la première greffe au monde de cellules souches sur une patiente insuffisante cardiaque. « Ces opérations sont l’aboutissement d’années de recherches rendues possibles par la Fondation, qui nous a fait confiance dès le départ », témoigne le chirurgien.
Les projets innovants présentés par le Pr Gain, chirurgien ophtalmologiste (CHU de Bellevue), illustrent ce que sera la médecine de demain. Un robot opèrera les patients au laser et un bioréacteur permettra de conserver des cornées « fraîches » en vue de greffes plus durables. La chirurgie sera plus technologique, assistée par de l’imagerie très haute résolution et des robots. « Nous devrons veiller à conserver beaucoup d’humanisme dans la relation au patient pour continuer de bien soigner demain », souligne le Pr Stoppa Lyonnet (Institut Curie). Des défis que la Fondation de l’Avenir, qualifiée « d’accélérateur d’innovation » par le Pr Franco, président de l’Académie Nationale de Chirurgie, entend bien relever, avec le patient pour horizon.
Etienne Caniard, président du conseil de surveillance de la Fondation, a conclu que « la force de cette structure, c’est sa souplesse et sa capacité d’adaptation aux changements. C’est aussi d’avoir su fédérer l’ensemble des compétences et des énergies autour d’une problématique centrale : guérir les malades. »
A suivre…