Les bourses de recherche, une aide pour les jeunes chercheurs

Les bourses de recherche, un dispositif proposé par la Fondation de l'Avenir pour aider les jeunes chercheurs

Publié le 15/11/2018

Les bourses de recherche, un dispositif proposé par la Fondation de l'Avenir pour aider les jeunes chercheurs. Présentation des lauréats 2018

De gauche à droite : Baptiste Louveau, Alejandra Daruich-Matet et Clément Dondé

Parmi les médecins formés chaque année dans les universités françaises, une partie décide de devenir chercheur. A cheval entre l’hôpital et l’université, ces jeunes spécialistes passionnés de sciences veulent nourrir leur future pratique clinique par une activité de recherche.

La Fondation de l’Avenir, qui soutient la recherche médicale depuis 1987 se veut ambassadrice de l’accompagnement de ces jeunes médecins à toutes les étapes de leur vie de chercheur.

Sur la base d’un cahier des charges précisant les objectifs du dispositif, le comité scientifique examine les candidatures reçues. Selon cette expertise, le directoire détermine les candidats qui bénéficieront de la bourse.

Présentation de trois lauréats sélectionnés cette année :

En cancérologie, Baptiste Louveau, interne en pharmacie hospitalière et doctorant à l’hôpital Saint-Louis à Paris. Son projet consiste à comprendre en quoi les mutations d’un gène (Kindlin-3) jouent un rôle dans l’évolution des mélanomes. En effet, le mélanome est un cancer de la peau qui se développe à partir d’une cellule qui va se transformer et se multiplier de manière aberrante pour former une tumeur maligne. Ces cellules anarchiques du mélanome se caractérisent notamment par un détachement de leur support. Kindlin-3 est l’une des protéines qui permet, lorsqu’elle est fonctionnelle, l’accrochage des cellules à leur environnement. Etudier les mutations de ce gène permettra, dans le futur, de développer des médicaments afin de compenser ces défauts.

Vous pouvez retrouver l’interview de Baptiste Louveau et de son encadrante de thèse ici.

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En ophtalmologie, Alejandra Daruich-Matet, ophtalmologue spécialisée en chirurgie de la rétine et doctorante au centre de recherche des cordeliers à Paris. Elle s’intéresse aux mécanismes de la mort cellulaire dans le décollement de la rétine et aux stratégies neuroprotéctrices afin de proposer de nouveaux outils thérapeutiques. En effet, le décollement de la rétine est une pathologie grave pouvant provoquer en quelques jours une perte de la vue. Il est donc important de comprendre les mécanismes à l’origine de la survenue de cette maladie afin de mieux l’anticiper et la traiter.

Vous pouvez retrouver l’interview d’Alejandra Dariuch-Matet et de son encadrante de thèse ici.

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En neurologie, Clément Dondé, psychiatre et doctorant à Lyon. Il se concentre sur l’intérêt de la stimulation transcrânienne en courant continu pour réguler la réactivité au stress chez des sujets à risque de schizophrénie. La schizophrénie est une pathologie cérébrale grave et chronique qui peut conduire au suicide chez 10 à 15% des patients souvent en rupture de soins et d’accompagnement. La présence d’une situation de stress est fréquemment associée à la déclaration et aux rechutes de la schizophrénie. Améliorer l’adaptation au stress des patients à risques par la méthode de stimulation transcrânienne pourrait donc améliorer considérablement leur qualité de vie.