2018
Si la chimiothérapie améliore le pronostic des cancers, elle peut aussi être cardio-toxique et entraîner le développement d’une cardiomyopathie dilatée. Malgré l’amélioration des traitements médicaux, il n’existe pas encore de thérapie pleinement satisfaisant. L’efficacité, dans l’insuffisance cardiaque, des nanoparticules naturellement sécrétées par les cellules justifie de les tester dans la cardiomyopathie dilatée. L’objectif est d’évaluer l’effet de l’administration intra-veineuse de ces vésicules dans un modèle de cardiomyopathie induite par anthracyclines chez la souris par rapport au traitement médical. En cas d’amélioration, de nouvelles perspectives thérapeutiques s’ouvriraient.
Monsieur PHILIPPE MENASCHE, PARIS