Apprendre le nom d’une personne, de nouveaux mots, ou simplement se rappeler où s’est tenue la dernière conversation avec un ami sont des exemples de mémoire associative, fréquemment perturbée dans les pathologies du cerveau, mais également par le vieillissement. Quoique typiquement dépendante des hippocampes dans le cerveau, une série de découvertes suggère que la mémoire associative pourrait persister, dans certaines circonstances, malgré les lésions hippocampiques. Le projet ANéRAVIMM a pour ambition de révéler ce système d’apprentissage, ses bases cognitives et cérébrales, et d’en évaluer le potentiel chez des patients atteints de troubles de la mémoire.
Monsieur Pierre-Yves JONIN, RENNES