Ce jeudi 11 avril marque la journée mondiale de la maladie de Parkinson. Nous vous proposons de (re)découvrir l’engagement de la Fondation de l’Avenir pour accélérer la recherche dans ce domaine, pour améliorer la compréhension de la pathologie, son diagnostic, son traitement.
La Fondation de l’Avenir a une volonté forte de soutenir la recherche pour lutter contre les maladies neurodégénératives, notamment la maladie de Parkinson. Cette démarche répond aux ressentis des Français : interrogés dans le cadre du Baromètre Recherche Médicale, dont nous venons de publier les derniers résultats, 51% d’entre eux estiment que les maladies du système nerveux et neurologiques font partie des trois thématiques sur lesquelles la recherche médicale doit travailler en priorité.
La maladie de Parkinson touche plus de 270 000 personnes en France, elle est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer, et elle représente la deuxième cause de handicap moteur chez l’adulte après les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
C’est une maladie neurodégénérative progressive, qui est caractérisée par l’accumulation d’amas de protéines toxiques pour les cellules nerveuses, et la destruction de certains neurones. Les neurones touchés en premier lieu sont les neurones à dopamine, un neurotransmetteur qui joue un rôle notamment dans le contrôle des mouvements volontaires, la cognition et la motivation. L’évolution de la maladie est lente et progressive : lorsque les symptômes apparaissent, 50 à 70 % des neurones à dopamine sont détruits, et le cerveau ne parvient plus à compenser cette perte. Parmi les symptômes, on retrouve des mouvements lents, involontaires, des tremblements, une rigidité des membres, ainsi que des troubles non moteurs (troubles cognitifs, de la santé mentale, du sommeil, douleur, etc.). Ces troubles réduisent considérablement l’autonomie et la qualité de vie des patients.
Les causes et origines de la maladie sont encore inconnues, et des éléments de sa propagation et de son aggravation restent à élucider. De plus, les traitements actuels diminuent les symptômes, mais n’entravent pas l’évolution de la maladie : il est donc impératif de poursuivre les efforts de recherche.
La Fondation de l’Avenir tient à soutenir ces projets de recherche aux différentes étapes de la prise en charge du patient, du diagnostic jusqu’à l’amélioration des traitements. Elle porte également une attention particulière au maintien des relations avec les chercheurs soutenus : une visite du centre Clinatec de Grenoble est notamment prévue en mai.
Pour plus d’informations sur la maladie de Parkinson, vous pouvez consulter les ressources suivantes :