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La démarche des médecins et des chercheurs est de mettre au point de nouvelles stratégies ciblées sur des tumeurs de mieux en mieux caractérisées, pour guérir de plus en plus de malades. La Fondation de l’Avenir a décidé de soutenir plusieurs projets en ce sens.
Le professeur Sabine Sarnacki (hôpital Necker-Enfants malades, Paris) coordonne un projet de recherche ambitieux de reconstruction d’images IRM en trois dimensions. Il s’agit de fournir au chirurgien une image bien plus précise que les images en deux dimensions (« à plat ») de la région à opérer (tumeur ou malformation) de façon à préserver les tissus sains au moment de l’intervention. Une recherche encore méconnue en chirurgie de l’enfant qui a pourtant une anatomie spécifique. L’équipe a choisi de travailler sur le pelvis où se concentrent des fonctions importantes, des organes très vascularisés et innervés, ce qui rend la zone très difficile à se représenter mentalement en trois dimensions.
Ces innovations technologiques développées au sein d’un projet pédiatrique pourront également avoir de multiples applications possibles en chirurgie adulte (digestive, urologique ou gynécologique).
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La greffe en cas de cancer reste rare, mais permet de traiter certains cancers primitifs du foie et quelques cancers du rein. Pour augmenter la quantité de greffons disponibles tout en préservant la sécurité du malade, les chercheurs ont besoin de mieux connaître la qualité d’organes dits « marginaux » prélevés sur des donneurs plus âgés. Le projet du docteur docteur Thomas Kerforne (Poitiers) vise à transférer en clinique la découverte de nouveaux marqueurs des phénomènes physiopathologiques au sein de l’organe à greffer.
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Suite à certains cancers de la vessie, le remplacement d’un des deux uretères (canal reliant le rein à la vessie) est indispensable. Le recours à l’ingénierie tissulaire pour construire un néo-uretère devrait limiter les risques de complications. Le docteur Hervé Baumert (Paris), grâce au soutien de la Fondation, a réussi la première implantation d’un néo uretère total sur une longue période, en préclinique, et va poursuivre ses investigations avant de passer aux applications sur les malades.