A l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, nous avons souhaité mettre en avant la perception de la santé par les Français via notre Baromètre Recherche Médicale et l’impact de la crise sanitaire sur cette perception.
Depuis le début de la crise liée au Covid, les Français n’auront jamais autant entendu parlé de santé, de médecine et de Recherche Médicale. Vaccins ARN, études épidémiologiques, et autres termes scientifiques font désormais partie du langage quotidien. Les Français sont maintenant 60% à être capables de citer des travaux de recherche médicale vs. 36% avant la crise.
Les Français souhaitent que la recherche médicale soit éthique et performante. La part du secteur public doit être importante, en comptant également sur des partenariats entre secteurs public et privé. L’épisode de la crise Covid aura aussi mis en avant l’importance de la santé numérique.
Marion LELOUVIER, présidente du directoire de la Fondation de l’Avenir
Avec l’arrivée de l’épidémie de Covid-19, sans surprise, la recherche de vaccin contre les maladies infectieuses est devenue une mission prioritaire de la Recherche Médicale Française, pour 87% d’entre eux.
Même si la recherche médicale est principalement reconnue pour ses travaux sur les maladies et les thérapies -les cancers représentent la pathologie la plus investie-, grand public et médecins sont unanimes lorsqu’il s’agit d’établir un top 3 des priorités en termes de recherches médicales, à savoir :
- le traitement des maladies
- les sciences de l’environnement (océan, forêt vierge, biodiversité)
- la prévention santé
Les Français admettent qu’il est important de donner toute sa place à la recherche médicale pour correctement traiter des problématiques de santé. Grâce à la recherche, des maladies sont découvertes et soignées, et les patients sont mieux accompagnés. Les informations sur la recherche médicale sont au coeur de l’accompagnement du patient et lui permettent de mieux appréhender sa prise en charge, son parcours et de suivre les développements de nouvelles innovations. Pour être accessible à tous, la recherche médicale mériterait d’être davantage médiatisée et vulgarisée. Ce point est d’ailleurs moins souligné par les personnes en affections de longue durée (ALD) : 57% d’entre elles -vs 62% des Français- considèrent qu’elle est insuffisamment médiatisée et 67% -vs 72% des Français- insuffisamment vulgarisée.
A cette occasion, retrouver les interviews de Marion LELOUVIER, présidente du directoire de la Fondation :
– Vivre FM
– PharmaRadio
– France Bleu Normandie
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