PASSAGE DE RELAIS ENTRE ETIENNE CANIARD ET THIERRY BEAUDET À LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE LA FONDATION DE L’AVENIR.

« De toutes les aventures professionnelles, c’est de loin celle que j’ai vécu à la Fondation qui m’aura le plus marqué, tant par la diversité des projets soutenus que par la diversité des rencontres et des espoirs entretenus ». C’est par ces mots que s’est ponctué le mandat d’Etienne Caniard, 32 ans après son entrée à la Fondation de l’Avenir. A l’initiative avec Jean-Pierre Davant (président de la Mutualité Fonction Publique à l’époque) de la Fondation de l’Avenir, Etienne Caniard a assuré des fonctions de secrétaire général (jusqu’en 2000) puis des fonctions de présidence (jusqu’en 2018). Tous les conseillers ont souligné l’engagement d’Etienne Caniard, « C’est avec beaucoup d’émotion que nous remercions Etienne Caniard pour ces années passées à faire vivre de manière pragmatique la recherche médicale française » a souligné Dominique Letourneau, président du Directoire de la Fondation de l’Avenir.

THIERRY BEAUDET, DANS LA VOIE TRACÉE PAR LA FONDATION

L’élection de Thierry Beaudet, président de la Fédération Nationale de la Mutualité Française et nouveau président du conseil de surveillance de la Fondation de l’Avenir, constitue un gage de continuité pour la Fondation de l’Avenir : poursuivre la politique de développement de la Fondation, le progrès médical pour tous, tout en accord avec les valeurs portées par l’environnement mutualiste. « Dans la suite de mes prédécesseurs, c’est avec une réelle fierté que j’endosserai la présidence du Conseil de surveillance de la Fondation de l’Avenir. Collectivement, nous avons besoin d’un tel accélérateur du progrès médical. Ses nombreuses réalisations, que les mutuelles ont accompagné par leurs dons et leurs actions sur tout le territoire, en sont la démonstration depuis plus de 30 ans » précise Thierry Beaudet.

QUI ÊTES-VOUS THIERRY BEAUDET ?

Thierry Beaudet a été élu à la présidence de la Mutualité Française le 23 juin 2016 pour un mandat de cinq ans autour de trois ambitions : redynamiser les mutuelles dans le débat social, accompagner les entreprises mutualistes dans leurs transformations et aider le mouvement à surmonter les évolutions en cours, ce qu’il appelle « notre transition mutualiste ».

Né en 1962 à Domfront, dans l’Orne, c’est dans ce département qu’il fait ses classes en tant qu’instituteur, après avoir obtenu son diplôme à l’Ecole normale d’Alençon en 1983.
De l’Education nationale à l’Education populaire et permanente, Thierry Beaudet rejoint la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports, avant de devenir secrétaire général et directeur des services de la Fédération des oeuvres laïques de l’Orne en 1991. Au cours de cette période, Thierry Beaudet s’est investi dans l’accès de tous à l’éducation par la culture, les loisirs, le sport et les rencontres. De l’accès de tous à l’éducation à l’accès de tous à la santé, il n’y a qu’un pas.

Aussi au début des années 1990, il s’engage dans la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN). Directeur adjoint de la section du Calvados en 1998, il est élu administrateur et membre du Bureau national en 2003. Ce qui l’amène à endosser la responsabilité du réseau des centres de service puis du développement.

Président de la MGEN entre 2009 et 2017, il a oeuvré à la consolidation du modèle mutualiste ainsi qu’à ses transformations. Membre fondateur d’Istya, il a contribué au rapprochement du groupe MGEN avec des mutuelles issues de la fonction publique. Il est aussi le président et l’un des principaux artisans du groupe VYV, premier acteur français de l’assurance santé et premier opérateur de services de soin et d’accompagnement (10 millions de personnes protégées, chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros par an).

D’octobre 2010 à septembre 2016, Thierry Beaudet a été membre du Conseil économique, social et environnemental : président du groupe Mutualité, vice-président de la section des Affaires Sociales et de la Santé et membre de la commission temporaire Dépendance. Il a co-rapporté avec Edouard Couty un avis sur « la place des dispositifs médicaux dans la stratégie nationale de santé », adopté à l’unanimité le 27 janvier 2015.