La maladie rénale chronique est une maladie fréquente qui s’accompagne d’un risque important de phlébite et d’embolie pulmonaire. Les traitements préventifs actuels sont insuffisamment efficaces et exposent à un risque important de saignement.
Nous avons identifié une voie qui explique l’augmentation du risque de thrombose au cours de la maladie rénale chronique. Elle passe par l’accumulation de toxines urémiques qui activent un récepteur dans les cellules et qui favorisent la formation des caillots sanguins. La découverte de cette voie nous permet de proposer une nouvelle approche thérapeutique que nous voulons tester chez l’animal avant d’envisager pouvoir l’utiliser chez l’homme.
Stéphane BURTEY, Marseille
