D’une cinquantaine de centimètres, pesant 2.5 kg, le robot Paro est un concentré de technologie : 7 moteurs lui permettent de bouger la tête, cligner les yeux, remuer la queue, actionner ses deux nageoires. Une douzaine de capteurs (toucher, positionnement, lumière) et 3 microphones (détection de la provenance du son) renvoient des informations vers un logiciel d’intelligence artificielle, qui adapte les intonations et les mouvements en fonction du comportement de la personne qui le tient. Vecteur de lien social, le robot Paro véhicule des émotions en interagissant avec les individus autour de lui.
Cette expérimentation, mise en place par la Mutualité Française Loire Haute-Loire SSAM et soutenue par la Fondation Paul Bennetot, fait l’objet d’une étude inédite de 18 mois dans 11 Ehpad* mutualistes. Le robot Paro, une fois mis en contact avec des patients souffrant de la maladie d’Azlheimer, pourrait offrir une solution de traitement non-médicamenteux, avec un accompagnement relationel thérapeutique. La qualité de vie des malades semble pouvoir être améliorée à son contact, ce qui favorise un retardement de l’apparition de troubles cognitifs. L’étude porte également sur l’analyse des interactions du robot Paro avec le personnel soignant et les aidants.
Cette étude a été officiellement lancée lors d’une conférence de presse organisée à Saint-Etienne le lundi 21 novembre 2016. Etaient présents pour en parler (de gauche à droite sur la photo) :
* Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes